Quel est le principe de fonctionnement d’un accélérateur linéaire ?
Un accélérateur de particules va générer des faisceaux de photons ou d’électrons plus ou moins chargés. Ses applications sont diverses, dans la physique nucléaire, dans le domaine militaire et ainsi qu’en radiothérapie pour le traitement des cancers.
Qu’est-ce qu’un accélérateur linéaire de particules ?
Un accélérateur de particules est une machine spéciale qui accélère les particules chargées et les canalise dans un faisceau.
Lorsqu’il est employé pour de la recherche, le faisceau frappe la cible et les scientifiques recueillent des informations sur les atomes, les molécules et les diverses lois de la physique. Outre la recherche, les accélérateurs sont utilisés à d’autres fins, comme dans les traitements contre le cancer. Son fonctionnement est alors différent.
Pour faire simple, les accélérateurs emploient le champ magnétique ainsi que le champ électrique afin de produire les particules, les guider dans un sens requis, les focaliser en déterminant la taille ainsi que la divergence du faisceau, pour ensuite les accélérer. Ce processus donne à ces particules une grande énergie, ce qui permet une fois dirigées de détruire les cellules cancéreuses du patient.
Utilisation en radiothérapie
Pour le besoin du traitement de radiothérapie, l’accélérateur linéaire va générer un faisceau d’énergie qui peut être ensuite utilisé sous forme d’électrons ou de photons selon les besoins.
Le radiothérapeute aura en effet déterminé au préalable les besoins du patient afin de régler le faisceau : photons ou électrons, puissance, forme ainsi que l’orientation de ce dernier.
De cette manière, la tumeur est mieux ciblée et les organes sains alentour ne sont pas endommagés.
Les accélérateurs permettent de réaliser divers traitements comme :
- la radiothérapie guidée par l’image.
- la radiothérapie asservie à la respiration, il s’agit de radiothérapie stéréotaxique très précise permettant de délivrer de haute dose d’irradiation en peu de temps.
- la RCMI (radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité).